J'avais envoyé des humain chercher mes affaires à Death City, et en avais profité pour trouver une maison à Witch Land. Malgré le terrain dévasté, et l'absence de vie, j'avais trouvé une petite maison qui avait appartenu à une ancienne sorcière, morte depuis peu. L'endroit avait semble-t-il subi des dommages, Je m'en moquais. J'avais donc envoyé ces humains chercher mes affaires, et avait tranquillement réparé la maison. En moins d'une semaine, elle était de nouveau viable, et parfaite pour accueillir un nouveau locataire.
Je m'occupais alors tranquillement du jardin, pour que je puisse faire pousser un petit potager, quand j'aperçus enfin les déménageurs. Je leurs fit de grands signes, et admirais le mobilier.
- Bon boulot, je vais vous aider à rentrer les meubles.
Je commençais alors à les aider à vider leur chariots, quand je remarquais un des hommes qui ne semblait pas dans son assiette. Il lançait toujours un regard en coin à deux jeunes femmes qui travaillaient avec eux. Je souris tranquillement, et finis de décharger les dernières affaires. Quand cela fus fait, et que la maison fus aménagée, je proposais une petite boisson. Tous acceptèrent sans rechigner, sauf les deux demoiselles. Elle discutaient tranquillement entre elles, quand tous s'endormirent, et que leurs âmes quittèrent leurs corps. Lorsque cela fut fait, je me tournait vers les jeunes femmes.
- Alors, comment une magnifique meister et son arme pensent-elles entrer ici sans que le propriétaire des lieux ne le remarque ?
Je leur souris tranquillement, prenant le temps de ramasser les âmes humaines, et de les absorber à travers mon orbite vide.
- Si vous voulez vivre, je vous conseille de retourner à Shibusen dans les plus brefs délais, à moins que vous ne vouliez faire partie de moi ?
Je me tournais vers elles, et remarquaient qu'elles étaient prêtes au combat. Je souris tranquillement, et sans que la meister ai pu bouger un seul doigt, lui tranchaient la peau de pêche qui enserrait son cou. Je jubilais quand l'arme du reprendre forme humaine, pour essayer d'aider sa compagne, et que le même destin frappa. Lorsque je fus enfin tranquille, j'absorbai leurs âme, et alla ranger la charrette, ainsi que les chevaux des déménageurs dans le garage, aménagé en écurie pour l'occasion.
Enfin chez soi, et enfin tranquille, dan la maison qui avait appartenu à une ancienne élève de Shibusen, devenue comme moi, une personne de l'autre bord.