Affrontement [PV: Nyuuwa]

" Tu es très bien ainsi je trouve. "

__ Un gout de sang m'emplit la bouche, comme à chaque fois que je puisais trop dans mes réserves. Je grimacais avant d'utiliser l'énergie de quelques sutures pour continuer de l'intérieur. Il allait falloir que je m'entraine à gérer mon énergie. Et qui plus est, mon bras mee fait un mal de chien..

"- C'est vrai y'a pire mais tu pourrais tout de même améliorer ma condition physique. Sur ceux...Je pense que tu devrais réagir car bientôt je lèverais le camp comme il se le doit et je mènerais une existence de rêve et de liberté. Je pense que ça fait un peu cliché"

J'attendis toujours dans cette position. Plus le temps passa plus je commençais à sentir la technique se dissipait petit à petit. J'allais avoir l'occasion de pouvoir faire ce que je veux quand je veux. Enfin! Le moment tant attendu et de faire mon pardon à sonner.

"- Tu sais ton arme? Il est plutôt mignon mais personnellement je te le laisse non pas que je veuille te le prendre mais ne crois tu pas qu'il commence à se faire tard? Il risquerait de se faire du soucis pour toi ma cocotte. Conseil d'amie : Rentre chez toi"

" Une maison n'est pas un foyer. "

__ Je la regardais droit dans les yeux. Je n'avais réellement aucun endroit auquel me rattacher.

" Puis il sait se débrouiller seul. Si il s'inquiétait réellement, il serait venu ici depuis longtemps. "

__ Saharen était en effet une des rares personnes capables de me cerner. Il de doutait sûrement que jetais en train de combattre, enfin.. De mentrainer plutôt. Et si cette fille tentait ne serai ce que le toucher, alors je commencerais a devenir réellement violente. Sans pitié. Depuis que je côtoyais de nouveau Shibusen, je devenais trop "humaine". Certes, je faisais encore preuve d'une grande froideur mais j'avais développé des sentiments.
Je fis claquer ma langue avant de cracher le sang qui emplissait ma bouche par terre.

"- On dirait que tu commences à te sentir faible.. Tu devrais penser à te faire osculter avant de nous claquer entre les mains car il serait fort dommage qu'on meurt ensemble. Qui plus ai cet " entraînement" dur vraiment beaucoup trop longtemps. Va donc demander de l'aide à ton prince charmant"

La technique allait très bientôt se dissiper et j'allais pour en profiter pour mettre à jour mon plan..Enfin si j'en avais un du moins. Je pense qu'il allait falloir que j'y réfléchisse sérieusement avant de poursuivre.

"- Bon décide toi avant qu'on meurt toutes les deux. Ce n'est pas tout mais je commence sérieusement à perdre mon temps. Le temps est long aussi"

Je lui adressais un sourire plus que nerveux.

" Si ma mort me permet de te tuer. Je ne vois pas ou est le problème. "

__ Je me relevais avant de m'etirer, comme si je sortais du lit.

" Puis si je suis trop fatiguée, je me servirais de ta propre énergie "

__ J'avais retrouve mon sourie cynique habituel. Malgré la douleur que je pouvais ressentir, j'avais toujours fait preuve d'une grande détermination et je n'avais jamais abandonne au cours des dernières années. Ce n'était franchement pas cette gamine qui allait me faire grand mal. Du moins... Tant quelle nutilisait pas sa sorcellerie. Si elle me faisait e bien... Je me battrais. Je ne vis que pour ça après tout. Combattre et tuer.

"- Oh trop de générosité en ce geste totalement dépourvue d'intêret pour moi mais bon...En attendant s'il te plaît fait quelque chose car je commence vraiment à m'ennuyer."

J'avais gagner encore un peu plus de marge de liberté quant à sa technique qui me retenait. J'allais enfin pouvoir bouger dans quelques instants si ce n'était pas déjà le cas. J'attendais juste une opportunité de le faire c'est tout. Un tout petit coup de pouce c'est tout ce qu'il allait me falloir. En attendant je regardais Nyuuwa qui n'avait pas vraiment l'air dans ses baskets. Ce combat était d'un ennuie et gagner sur une handicapé malade ne m'apporterais pas grand chose non plus mais bon...ça aurait surement été l'un de mes plus grands succés. Ah le beau temps où j'appartenais encore à toute cette société régis par je ne sais quelles réglès de conduite!!! Pitoyable!

"- Bon ce n'est pas que je m'ennuie mais soit tu te décides soit quand je pourrais bouger je le ferrais et je m'ennirais loin d'ici!!!!!!!!!!!!! fis-je avec un énorme sourire"

Je suis sure que mon sourire s'étant de long en large de mon visage tel un Joker sur les cartes de jeu.

__ Jattrapais une de mes dernières aiguilles. Bien cachées dans mes longs cheveux avant de la lancer dans sa direction. Aucune pitié. Elle se planta près de son visage après y avoir fait une longue entaille sur sa joie droite.

" Je me demande qui tu es vraiment pour provoquer un assassin. "

__ Si ma condition physique se dégradait, mon mental état toujours le même. Infaillible. La prochaine provocation, je vise une artère vitale. Plus de temps a perdre a jouer avec une gamine.

Sur le moment j'eu mal mais je ne fis guère attention au sang qui s'écoulait doucement le long de ma joue. Bien au contraire je m'amuser même à jouer avec. Je le lèchais comme si ce n'était qu'une vulgaire goutte d'eau. Cela avait un goût assez délicat mais pas mauvais.

"- Pas mal. Tu vises assez bien..."

Elle avait commencée m'attaquer c'était un signe pour moi. J'allais pouvoir bouger à mon tour de jouer avec elle maintenant.

"- Malheureusement comme toutes techniques...La tienne à une fin"

Quand je pus sentir mes mouvements et que je savais que je bougeais bougée..Je n'hésitais pas. Je me jetais sur elle en sortant ma lame de mon bras et entailla son bras gauche tout comme elle venait de m'entailler la joue.

"- Maintenant on est quitte"

Je reculais à une distance assez importante d'elle et lui fis face de nouveau..

"- Faire joujou ne m'intéresse pas. Reviens me voir quand tu seras en meilleur état"

Je déployais mes ailes et m'envolais.

__ Sur le coup, je n'avais ressenti aucune douleur. Mon bras gauche était de nouveau lourd, insensible. Je soupirais en la regardant s'envoler. Encore une journée de gâchée. Je savais que cette fille m'attirerai des ennuis.
Tout en essuyant distraitement le sang qui coulait de mon bras, je me dirigeais vers ma maison, ou mon arme devait m'attendre.